Nous ne serions jamais arrivés à cette situation si l’égo de M. Bayrou n’avait pas eu d’incidence sur les membres « illégitimes » actuels qui dirigent la fédération du Loiret. Rappelons qu’ils ont été nommés par le national, pour traiter les affaires courantes et non prendre le pouvoir.
Ils n’ont donc aucune légitimité pour définir des sanctions en direction des élus d’Orléans, parce qu’ il n’existe pas de règlement intérieur dans notre fédération. De plus sur quel fondement ceux-ci vont s’appuyer pour prendre des sanctions ?
Il est risible de voir une personne « illégitime » ordonner des sanctions alors même que celle-ci s’est vu retirer sa délégation d’adjoint au maire. Il faut être vertueux avant de donner des leçons aux autres, mais être mesuré n’est pas de mise dans la fédération du Loiret.
Il appartiendra au futur président du Modem du Loiret, élu démocratiquement en mai, de décider - avec l’ensemble des adhérents - la conduite à tenir pour développer une stratégie locale.
Mais tout ceci ne serait jamais arrivé si les élus d’Orléans avaient respecté leur parole et leur engagement, c'est-à-dire former un groupe politique. Ainsi, ils auraient été en position de force pour négocier avec la majorité, et l’ensemble des partis politiques aurait été forcé de prendre en compte notre point de vue. Mais l’intérêt particulier des « illégitimes » est venu tout casser.